François Moreau
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MMH, un organisme soviétique ?
Premièrement, vous n’êtes pas des locataires (clients), mais des importuns qui dérangent leur quotidien.
Même si accessoirement, nous payons leurs salaires
S’il vous prend l’idée folle de contester leurs décisions, ou de faire une réclamation, vous avez droit à un procès stalinien en règle, et quoi que vous disiez, vous êtes coupable.
Vous recevez alors des lettres avec AR, menaçant de porter plainte à votre égard.
Heureusement qu'il n'y a pas la « Loubianka », j'y serais encore.
Leur prise de décision unilatérale d'engager des travaux dispendieux, qui sont devenus source de nombreuses nuisances, et ceci au seul bénéfice des appartements du RDC,est absolument inique.
L'importance est moindre, car c'est de l'argent public.
En l'occurrence celui de vos livrets A.
Mais c’est bien en ligne avec la culture soviétique des grands travaux inutiles qu’a connus l'URSS.
Le Stakanovisme n'est pas non plus dans la culture de l’entreprise, et c'est un euphémisme.
Leurs congés et leurs RTT, habilement placés dans le calendrier, leur confèrent un nombre de jours travaillés très optimisé.
Essayez de joindre un responsable, pendant des vacances scolaires.
La nouvelle politique du plan quinquennal, qui est de faire appel à des prestataires ou à des auto-entrepreneurs, est catastrophique.
De surcroit, celle-ci va engendrer une hausse des charges, on se demande bien pourquoi.
Il vous faut compter en moyenne 6 semaines pour changer une ampoule qui est fichue, et qui entre temps se transforme en trois, car la minuterie était bloquée, mais le dépanneur ne monte même pas les étages pour vérifier et les changer.
Ne parlons pas de la société Must, qui bat tous les records d’incompétences, et qui a pourtant été reconduite pour plusieurs années, ça promet, et ça interroge.
Quant à leur lettre d’informations, elle devrait plutôt s’intituler la « Pravda ».
Toute autocritique est bien évidemment bannie.
Bien au contraire, nous avons droit au rituel « tout va bien, nous sommes les meilleurs, le plan quinquennal a été atteint » de la pure propagande.
On se rassure comme on peut.
Cela ressemble aussi à un aveu.
Quant aux droits salariaux et sociaux, qui sont attribués aux heureux employés de cet organisme, on peut employer l’expression de « Nomenklatura » tellement ces droits sont généreux, et indécents au regard de leur mission publique, (il ne faudrait pas l'oublier) et de leurs (clients) locataires.
En fait, cet organisme est un gros fromage, qui ne fait bénéficier de ses largesses qu’un tout petit nombre de personnes ou d’entreprises. Combien de temps durera cette situation, le temps nous le diras ?