Laura Grandjean
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Chantier rocambolesque. Conducteurs de travaux et artisans sous-traitants dépassés. Bientôt 1 an depuis la réception et puisque les réserves ne sont toujours pas levées malgré les relances de notre avocat et les expertises, nous nous décidons à témoigner de notre expérience. Qq exemples de problèmes rencontrés : gouttière installée au mauvais endroit, coffres des baies vitrées cintrés, crépi repris 2 fois et dont des blocs se détachent toujours, joints de dilatation oubliés, portes aux mauvaises dimensions, carrelage de la salle de bain refait car calepinage non respecté, traces de ciment un peu partout au rdc, bandes placo tellement mal posées que les peintres ont refusé d’intervenir à moins d’enduire totalement la maison (Maisons Parlouer en a assumé les frais), escalier monté puis déposé et remonté car il n’était pas aux bonnes dimensions, RDC inondé par la société de nettoyage le jour de la réception, toutes les plinthes à changer… Nous avons initialement émis plus de 70 réserves, la majorité concernant nos menuiseries rayées (montants et vitres) et des travaux d’électricité et de plomberie qui n’étaient pas terminés. M. Parlouer, que nous avons contraint à nous restituer notre chèque des 5% restants pour les consigner (conformément au CCMI), les rejette en bloc. Elles ont pourtant été constatées par plusieurs experts, y compris celui mandaté par l’assurance de Maisons Parlouer. Alors qu’il serait très simple de les lever (nettoyage du carrelage, installation des derniers éléments domotiques, changement de vitres, retouches des montants, remplacement des plinthes…), les relances de notre avocat restent infructueuses. Nous n’avons d’autre choix que d’entamer, comme d’autres avant nous, une procédure judiciaire. Bon courage à tous les clients mécontents, en construction ou qui attendent désespérément un SAV.
Màj suite à la réponse de M. Parlouer:
- Vous évoquez un prétendu mauvais comportement et mépris vis à vis de votre personnel et artisans. Pourtant, personne ne s’est jamais plaint. Néanmoins nous reconnaissons des échanges parfois tendus avec notre conducteur de travaux, à qui nous avons plusieurs fois reproché de manquer de transparence et de sérieux dans le suivi de notre chantier. D’ailleurs, vous évoquez des réunions de pré-réceptions, qui étaient en réalité de simples réunions de chantier organisées toutes les 2 semaines À NOTRE DEMANDE, pour nous assurer que notre chantier était visité… À 40 ou 50 ans, soyez sûr qu’on aurait exigé le même niveau de professionnalisme.
- Le courrier AR avec les réserves vous est parvenu 8 jours après la réception et non 4 comme vous l’écrivez. Il s’agit en effet de la forme et du délai légal stipulé dans le CCMI…
- Vous jugez 90% des réserves irrecevables. Comment expliquez-vous que votre avis diffère de celui des experts qui se sont succédés ? Et pourquoi ne pas être intervenu pour les 10% que vous jugez légitimes ?
- Vous vous dites choqué de la réserve concernant la propreté du chantier alors que le nettoyage a été fait 3 fois. Premièrement, le nettoyage n’a été fait que 2 fois, c’est encore là la preuve de votre manque de suivi. Deuxièmement, il a eu lieu 2 fois précisément parce qu’il était incomplet la première fois (et ce d’ailleurs à la demande du conducteur de travaux…). Troisièmement, rappelons que la société de nettoyage a inondé la maison en passant la serpillère… Devrait-on vous dire merci ?!
- Vous avez en effet été dans notre sens… mais parce que vous y étiez obligé. Ce n’était pas une faveur que de respecter les plans, calepinages et autres règles de l’art.
- Nous terminerons sur votre remarque concernant les fleurs et le champagne à la réception, laissant sous-entendre d’un sexisme peu élégant que Madame en aurait profité. Vous omettez de dire que nous avons ri au nez du conducteur de travaux tant la situation était grotesque. Vous n’avez en effet pas respecté les termes du CCMI concernant la réception et le règlement du solde, aussi croyez bien que nous attendrons de vous voir lever les réserves pour finalement savourer cette bouteille de champagne.